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some Persons under Pretence of his Commission, with the Governor of Canada's answer were read and ordered to be entered:

A Letter from Governor Clinton to Governor Hamilton. "Sr:

"As the greater Part of Ohio belongs to your Government, and the Indian Traders who are taken Prisoners in Canada are Inhabitants of your Province, I thought proper to send the enclosed for your information. A Multiplicity of Business in dispatching two London Ships I hope will excuse my writing no more on the subject at Present. I have sent copies to the Ministry upon this open Infraction of the Treaty of Utrecht. I am with great Respect, "Your Honours most obedient and very humble Servant. "G. CLINTON.

"FLAT BUSH, Septr. 2d 1751."

Copy of Governor Clinton's Letter to the Governor General of

"S':

Canada.

"FORT GEORGE in New York, 12th June, 1751.

"I am sorry that I am laid under the necessity to send Cornelius Cuyler, Esq the Bearer of this, to your Excellency to complain of the Encroachments made on the Territory subject to the King my Master, and of the Violences and Injuries done to his subjects by the subjects of France under your Government, in open Violation of the Amity and Treaties subsisting between the Kings our Masters.

"I have repeated Information that some Persons, pretending to act by Commission from your Excellency, are erecting a fortified House on the River of Oniagara, between Lake Erie and Cadarchin Lake on the Territory of the Five Nations (called Iroquois by the French), which they long since solemnly submitted to the Crown of Great Britain, and who by the Treaty of Utrecht, confirmed by the late Treaty at Aix-la-Chapelle, are allowed by the King your Master to be Subjects of Great Britain; and likewise that six English Men, Subjects of the King my Master, who were peaceably pursuing a Lawful Trade with the Indians in Amity with the King my Master's Subjects, have had their Persons and Goods seized by Persons pretending to act by like Commission, and their Persons detained in Prison in Irons near Oniagara, with such severe Treatment as seldom is used to Prisoners of Civilized Nations in time of actual War.

"Notwithstanding of the Pretensions of these Persons, guilty of the Injuries and Violences which I complain of, I am perswaded from your Excellencie's Candour and Justice, and the professions

you formerly made of your desire to cultivate the Amity and Friendship re-established between the two Crowns and their Subjects, that these things must be done without your being truly informed of the Situation of the Place where the Subjects of Canada are building this House, and that the other Acts of violence and Injustice are entirely without Your Knowledge.

"I therefore assuredly expect that on Your Excellencie's receiving this you will immediately cause strict Enquiry to be made into the Truth of these Facts; That you will order the building of that House immediately to cease; That you will issue your Orders not only to set these Men at Liberty, who are detained Prisoners near Oniagara, but likewise that full Reparation be made them for the Injuries and Losses they have suffered; and lastly, that the Persons who have been guilty of these Violences and Injuries to the Subjects of Great Britain be exemplarily punished so as to deter all others from attempting the like at any time hereafter, and of your having given the necessary Orders for these Purposes. I hope to be well assured at the Return of the Gentleman who carries this Letter. Your Excellency may be assured that nothing shall be wanting on my part to cultivate Mutual Amity and Friendship between the King's Subjects in my Government and those of France under yours.

"I am, with the greatest Respect,

"G. CLINTON."

The Governor of Canada's Letter to Governor Clinton.

"Monsieur :

"A MONTREAL, le 10 Aoust, 1751.

"La Lettre que votre Excellence m'a fait l'honneur de m'ecrire par M Cornelius Cuyler, le 12 Juin dernier, ne m'est parvenue le 3 de ce mois.

que

"Vous ne pouvez pas vous plaindre Monsieur, de l'etablissement que j'ay fais faire au bas du portage de Niagara, moins encore pouvez vous pretendre que c'est une usurpation sur les terres de Sujets du Roy Votre Maitre.

"Autant auroit-il valu que votre Excellence eut dit qui j'ay anticipe sur les terres du Roy de la Grande Bretagne, car s'il etoit vray que les Iroquois des Cinq Nations fussent ses Sujets, leurs terres appurtien droient incontestablement a S. M. B.

"Voila cependant, Monsieur, le fondement que vous avez voulu donner a votre plainte, m'a reponse va vous convaincre qu'il n'est pas Solide.

"C'est tres mal a propos et contre vos propres lumieres que vous qualifiez les Cinq Nations des Sujets du Roy votre Maitre, ils ne

l'ont jamais ete et vous n'auriez garde de former une semblable pretention vis-a-vis d'Eux, vous les traittez avec beaucoup plus de menagement, et il est a naitre qu'ils ayent regarde les Anglois, autrement que comme leurs freres, ce qui est une preuve Sensible que bien loing de les reconnoitre pour leurs Maitres, ils s'en declarent au Contraire a tous egards independants, et meme ne dissimulent, ils pas que les Anglois dependant directement d'Eux, pour les establissements qu'ils ont sur leurs terres et qu'ils les en fairont deguer par lors qu'ils trouver ont a propos.

"Si les Cinq Nations devoient s'assujetir a quelque couronne, ils ne pouroient point se dispenser de reconnoitre la domination du Roy mon Maitre, et leur Inclination naturelle les y porteroit.

"En Effet Monsieur, vous n'ignorez pas et les Histoires Anciennes et modernes en font foy, que les Francois sont les premiers Blancs qui ayent paru sur les terres des Cinq Nations cest avec eux qu'ils se sont d'abord liez d'amitie c'est deux qu'ils ont recu leurs premiers Secours! aussi des ce moment ont ils nomme les Francois leurs Peres.

"Il est donc constant que les Francois ayant les premiers penetre dans les Terres des Iroquois, ils en ont des ce moment pris possession, et cette possession n'a point ete interrompue or si ces terres etoient succeptibles de contestation entre les Rois nos maitres et que la question eut ete agitee lors des traites d'Utrect, et d'Aix-laChapelle, elle n'auroit pu en bonne justice qu'etre decidee en faveur de la France.

"Mais les Iroquois veulent Seuls etre les Maitres de leurs terres, ils necessent de dire que c'est Dieu qui les leur a donne et qu'ils ne recennoissent que lui seul pour Maitre et Souverain c'est ce qu'ils ont signifie par des actes Authentiques aux Anglois et aux Francois.

"J'ajoute que dans les guerres que les Francois ont eu avec eux, a pres avoir conquis leurs terres ils les leur ont rendu et les ont remis dans leurs droits par destraittes Solemnels.

"De tout ce la il faut conclure que rien na pu authoriser votre Excellence a se recrier de l'etablissement que j'ai fait faire; il a ete fait au vu et scu des Iroquois des Cinq Nations seuls competants pour s'enplaindre. Ils ne s'y sont point oppose, ils yont consenty, et on reconnu qu'il contribuoit autant a leur bien qu'a celui des Francois, ce n'est qu'un hospice, un entreport de vivres et un refuge pour les Voyageurs Francois des pays d'Enhaut.

"Je n'aurois jamais pense que vous eussiez reclame les quatre Anglois qui ont ete arretes, attendu qu'ils ont dit avoir une permission du Gouverneur de Philadelphie, et qu'aucun d'Eux ne me l'ayant exibee ils sont censes gens sans aveu et coureurs de bois.

"Mais comme votre Excellence prend leur fait et cause et qu'il ne faut rien moins que cela pour me persuader qu'elle authorize et approuve leur conduitte Je veux bien entrer dans les raisons qui

ont donne lieu a leur capture. Vous n'ignoriez pas Monsieur, la Compagne que M. de Celeron fit en l'annee 1749, a la belle Riviere par Ordre de Mr le Marquis de la Galissonniere qu'il renouvella pour et au nom du Roy mon Maitre, la Possession ou Sa Majeste a toujours ete des ces terres, qu'il somma tous lestraitteurs Anglois qui y etoient de se retirer; qu'il ecrivit a Mr le Gouverneur de Philadelphie, pour l'informer qu'il avoit rempli La Missionet le prevenir que si dans les Suittes il reparoissoit des traiteurs Anglois dans les Belle Rivieres, ils seroient traittes sans aucun menagement.

"J'eus l'honneur de vous ecrire moy meme le 7 Mars, 1750, a cette occasion, et de prier votre Excellence de rendre une ordonnance pour defendre a tous les Sujets de lay nouvelle Angleterre d'aller traitter Sur les terres du Roy mon Maitre.

"Par la meme Lettre j'eus aussi l'honneur de vous temoigner ma juste Sensibilite a tous les mouvements Secrets que les Anglois faisoient pour induire les Sauvages, qui de tout tems nous ont ete les plus etroitement attackes, a la destruction des Francois.

"Quoique vous ne m'ayer honore d'aucune Reponse n'eantmoins je me flattois que vous prendries des justes mesures pour arreter le Cours de toutes ces Seductions et maintenir de votre cote l'union qui doit regner entre nous. Mais les Suittes m'ont detrompe, les Anglois bien loin de se renfermer dans lesbornes des Possessions due Roy de la grande. Bretagne, non contents de se multiplier de plusen plus dans la Riviere a la Roche d'y avoir des maisons et magazins ouverts, ils ont encore porte leurs pas j'usqu'a la vue du Detroit, meme dans le fort des Miamis.

"Ce procede succedant a tant de mauvais pro pos dont nous n'eprouvons que trop, les Suittes facheuses ont mis Mr de Celoron Commandant au Detroit dans la Necessite de faire arretter ces Anglois.

"Il en a dabord ete arrette trois a ayonoutout tien que Nicolas chef huron rebele avoit choisi pour s'y fortifier en 1747, pres du lac d'orsanderket c'est a dire a dix lieues de la villes du Detroit ces trois Anglois se nomment Lui Arrowin Irlandois de Nation habitant de Pelselvany Joseph fortiner habitant de la ville de Gerge, et Thomas Borke habitant de Linquester.

"Enfin, le quatrieme Anglois nomme Jean Pathin habitant de Wellensthoun, a ete arrete dans le fort Francois des Miamis, par M2 de Villiers Commandant dans le dit Poste.

"La Capture de ces quatre Anglois nedoit point vous Surprendre, il est Certain, Monsieur, qu'ils ne se sont Hazardes, a venir, s'il faut ainsi dire, sous le Canon de Sa Majeste T. C. que dans des vues pernicienses.

"En voice la preuve :

"1°. Aucun de ces Anglois n'ignoroit les Deffenses que M2 de Celoron fit au Naitteurs Anglois en 1749, les Deffenses sont pup

liques dans tous les lieux de la nouvelle Angleterre, et par consequent ils sont dans leur Fort, des qu'ils ne s'y sont pas renfermes.

"2°. On ne peut pas dire qu'ils fussent a Agonout-ont pour faire leur traitte avec les Sauvages, parce qu'ils n'etoient munis que de Presents pour leur distribuer.

"3. Il est si evident qu'ils voulient tenir un Council avec les Sauvages a tous egards fureste aux Francois qu'ils ont Campe dans un lieu que Nicolas Chef huron rebele aux Francois avoit choisi pour s'y fortifier, ils vouloient sans doute porter les Sauvages a auvoir les memis Sentiments que Nicolas, et s'attacker le plus accredite pour faire revivre se chef quie est mort, et faire executer son iniquet Project.

"4°. Ce qu'il y a de remarquable, et de decisif, c'est que le chef de ces trois Anglois nomme Lui Arrwin, paste te toutes les Langues Sauvages est habitue dans les pays d'Enhaut et est tres Capable de les faire Souscrire, a ce qu'elle Souhaite.

"Cette preuve est si parfaitte, qu'elle est sans replique. Quant a Jean Pathin, et etoit alle dans le fort des Misamis, pour determiner les Sauvages qui Y ont reste, a se joindre a ceux qui Le sont refugies a la Belle Riviere, il a ete pris dans le fort Francois, il n'en faut pas d'avantage.

"Le peu d'effets qui ont ete Saisis a ces Prisonniers, ont ete reclamis par les Sauvages a Eitre de pillage.

"Ils n'ont pointe ete maltraittes Mr Cuyler en a vutrois en cette ville qui sont libres, et qui ne manquent de rin.

"Il na tenu qu'a Jean Pathin de jouer de la meme liberte, mais il est si mutin et a fait tant de menaces que j'ay ete oblige de la faire mettre en Prison a Quebec.

"Vous voyez Monsieur, que les tratteurs Anglois n'ont plus aucun menagement, que rien n'est capable de les contenir, et qu'ils redoublent leurs efforts pour Soulever les Nations Sauvages contre les Francois; Il est tems d'y remedier, et vous ne Sauriez la faire assez promptement.

"Si aucun Francois etoit assez malin pour faire la mondre chose qui fut prejudiciable aux Angelois, Je lue fairoit Subit le plus severe chatiment, et s'il sen trouvoit d'assez entreprenants pour aller sur les terre du Roy de la Grande Bretagne, Je les desavoue des a present et consens que vous assuriez de leur Personne.

"M Cuyler aura l'honneur de vous rendre conte de tous les egards que j'ay en pour luy, et que je luy ay accorde mon autorite pour toutes les affaires, qu'il a eu a terminer dans cette Colonie, quoique les Francois n'y ayent aucune part directement ni indirecte

ment.

"Il pourra vous dire combien je desire Sincerement de retablir l'intelligence la plus parfaitte entre les sujets de Nos Gouverne

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