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ADDITIONAL NOTE-[FRANCE AND THE SLAVE TRADE]

In connexion with the Notes, p. xiii of the preceding Preface:-A Convention was negotiated at Paris, on the 30th November, 1831, signed on the part of Great Britain by Lord Granville, and on the part of France by Horace Sebastiani, for rendering more effectual the means for suppressing the Slave Trade, wherein it is stipulated that

[EXTRACT.]

ARTICLE 1. The mutual right of search may be exercised on board the vessels of each of the two nations, but only within the waters hereinafter described-namely: 1st. Along the western coast of Africa, from Cape Verd to the distance of ten degrees to the south of the Equator-that is to say, from the tenth degree of south latitude to the fifteenth degree of north latitude, as far as the thirtieth degree of west longitude, reckoning from the meridian of Paris:

2d. All round the island of Madagascar to the extent of 20 leagues from that island: 3d. To the same distance from the coasts of the island of Cuba:

4th. To the same distance from the coasts of the island of Porto Rico:

5th. To the same distance from the coasts of Brazil.

It is however understood that a suspected vessel descried and begun to be chased by the cruizers, whilst within the said space of twenty leagues, may be searched by them beyond those limits, if, without having ever lost sight of her, they should only succeed in coming up with her at a greater distance from the coast.

ART. 2. The right of searching merchant vessels of either the two nations, in the waters herein-before mentioned, shall be exercised only by ships of war, whose commanders shall have the rank of captain, or at least that of lieutenant in the navy.

ART. 5. The ships of war authorized to exercise the reciprocal right of search shall be furnished with a special authority from each of the two governments.

ART. 8. In no case shall the right of mutual search be exercised upon the ships of war of either nation.

[See, also, on the question of the Slave trade and France, in the Second volume, pages 152, 180, 181, 187, and 188.]

XXV

COURS DE STYLE DIPLOMATIQUE.

[About the close of these volumes the attention of the Compiler was directed to the above work, by a distinguished member of the Diplomatic Corps; who, at the same time, had the politeness to offer him a perusal of its contents. A translation (somewhat exact) of one of its principal articles, accompanied by the text of the original, is herewith submitted.

It has been often repeated, that the French is the language of Diplomacy. The difficulty, with a proper adherence to the text, of rendering justice towards an extract from the author of the Cours de Style Diplomatique, in an English dress, has satisfied the Compiler, that this observation is both just and true, which, the reader may be convinced of, if he compares this attempt of an English translation with the French copy.]

Du Style. Quoique le ton des écrits politiques soit susceptible de beaucoup de nuances,tous sont soumis à des règles, dont l'application est aussi générale qne constante

On doit retrouver dans tous un but bien déterminé, des idées justes, lumineuses et solides, une marche méthodique, ferme et rapide, une diction pure et correcte, des expressions claires, naturelles et précises, un ton noble et mesuré; enfin, ce tact des convenances qui, appropriant toujours le style aux circonstances, aux temps, aux personnages, fait qu'il n'est jamais ni au-dessus, ni au-dessous du sujet.

Quelques-unes des qualités qu'exige ce style sont purement grammaticales et tiennent à la diction.

D'autres ont plus de rapport avec le raisonnement et sont plus particulièrement du ressort de la logique.

Les dernières enfin tiennent aux convenances et n'en sont pas moins importantes.

1. Qualities qui tiennent a la Diction.

La correction et la pureté du style sont trop essentielles pour qui'l soit permis de jouer un rôle diplomatique avant d'avoir acquis ces premières bases du talent de s'énoncer. Les fautes contre la langue dans des actes destinés à une publicité plus ou moins étendue, jettent du ridicule sur le redacteur, affaiblissent la considération dont il doit jouir, et nuisent par-là indirectement à sa cause. Ces fautes d'ailleurs peuvent faire naître des équivoques et des méprises toujours conséquentes en matière de politique.

D'un autre côté il n'y aurait pas moins de ridicule à voir un homme en place affecter d'écrire en grammairien et en puriste, vétiller sur les mots et oublier dans la gêne des règles grammaticales l'importance des choses qu'il doit dire. Mais on a droit d'exiger de lui qu'il s'énonce comme un homme bien élevé, dont le jugement et le goût se sont épurés dans les cercles d'un monde choisi et dans la lecture des bons écrivains. On ne lui pardonnerait pas des solécismes, des construction vicieuses, des locutions étrangères,des termes et des tours qui ont vieilli,ni l'affectation du néologisme.

S'il est vrai que la clarte du style doive être en raison de l'importance d'un ouvrage, aucun n'exige plus impérieusement ce mérite que les écrits qui ont pour objet les grands intérêts d'une nation. Quoique une opinion trop commune semble admettre que la politique est une science où tout est mystérieux, il n'en est pas moins vrai que les pièces officielles doivent être rédigées avec clarté et netteté; que l'obscu rité, les sens louches, les équivoques sont très-dangereux. En diplomatie ce n'est pas assez d'être compris, il faut ôter à la mauvaise foi tout moyen de se prévaloir d'un sens, d'un mot équivoque, et de l'interpréter au gré de ses intérêts. On doit même

étendre jusqu'à la ponctuation cette recherche scrupuleuse de clarté, puisqu'on a và plus d'une fois le sens d'un article important dépendre de la place d'une virgule, et des contestations très-sérieuses naître d'une circonstance en apparence aussi puérile. L'obscurité résulte ou de la pensée elle-même, ou de l'expression de cette pensée, ou enfin du défaut d'ordre dans la disposition de tout le discours.

A l'égard de la première cause d'obscurité, on observera qu'il est impossible d'être clair, si l'on ne se comprend pas bien soi-même. Le premier travail doit donc être de réfléchir long-temps sur son objet dès qu'il présente quelque difficulté, de le considérer sous toutes ses faces, d'en bien démêler les parties jusqu'à ce qu'on en ait de soi-même une idée nette et distincte.

Cette clarté dont notre esprit est pénétré, se communiquera d'elle, mème à l'expression de la pensée, soit dans le choix des termes, soit dans la construction des sentences. Les termes doivent être toujours purs, propres et précis.

Les termes qui manquent de pureté sont souvent inintelligibles; les termes impropres nous écartent de l'idée, et même lui en substitutent une autre; ceux qui manquent de précision la dénaturent en y associant des accessoires, en l'affaiblissant ou l'exagérant.

Quant à la nature des sentences, il convient d'observer que le style coupé convient généralement mienx aux discussions diplomatiques, parce qu'il est plus rapide, plus serré et plus concis, et que les idées particulières s'y détachent mieux les unes des autres. Cependant le style périodique ne doit pas être évité avec trop d'affectation, mais il importe de ne pas s'embarrasser de sentences trop longues, ou surchargées d'objets accessoires. L'idée principale doit se distinguer aisément des idées subordonnées. La même justesse de rapport qui règne entre les mots d'une phrase partielle doit se retrouver entre les divers membres d'une période complète. L'unité y sera constamment observée; enfin le sens sera achevé de manière à ne rien laisser désirer à l'esprit.

Nous avons dit enfin que le défaut d'ordre et de méthode dans la totalité d'un écrit était une des causes les plus fréquentes d'obscurité. Comme cet objet appartient plus particulièrement aux qualités logiques du discours, nous nous bornerons à observer ici que l'esprit est harcelé et l'attention fatiguée par cette dislocation d'idées attachées et placées comme au hasard, au lieu de se réunir en groupes pour former des idées principales. Un ouvrage ainsi conçu est un vrai labyrinthe, où l'esprit perd le fil qui devait le conduire.

La clarté tient donc essentiellement à la correction et à la pureté, nouveau mótif d'étudier la langue dont on se sert.

L'affectation, le précieux, la grace et l'élégance recherchée ne peuvent convenir dans des affaires aussi graves que celles qui occupent la politique: il lui faut le langage de la simplicité et de la raison. Un auteur veut que les lettres entre souverains Drillent par l'esprit; il semble que ce serait un esprit assez mal employé. Le style des lettres peut être vif, et même animé d'un sentiment qui va jusqu'au pathétique; mais il doit plus approcher du ton d'une conversation polie et aisée, que du style étu dié d'une harangue. Dans les mémoires et surtout dans les actes, la simplicité et la clarté doivent dominer. Ce sont des pièces juridiques dans lesquelles il faut plus d'attention à l'exactitude et aux formalités qu'à l'élégance et au brillant. Au reste cette simplicité doit être plus ou moins denominante suivant l'espèce des écrits, la nature de leur contenu et la diversité du cérémonial.

Mais si l'on évite l'affectation et la recherche, ce en'est point pour descendre au ton bas et familier. Les trivialités, les expressions proverbiales et populaires, les plaisanteries doivent être bannies d'un style qui demande un caractère de dignité

sans enflure, de noblesse, sans hauteur, de gravité sans pédanterie.

Puisqu'on

parle au nom d'un souverain à un autre souverain, toutes les expressions doivent être décentes et mesurées. On évitera avec plus de soin encore les invectives, les injures, les reproches offensans, les imputations calomnieuses: c'est outrager les mœurs et les bienséances, et manquer au respect qu'on se doit à soi-même; c'est exciter impolitiquement les haines et les vengeances; c'est enfin se mettre dans la pénible alternative ou de désavouer un langage qu'on a autorisé, ou de se rétracter par une réparation solennelle, ou de montrer de l'inconséquence en flattant ceux qu'on vient d'insulter.

II. Qualities Logiques.

La première loi qu'impose la raison dans tout écrit est, qu'on soit bien décidé sur le but qu'on veut atteindre, puisque ce but détermine le choix des moyens qu'il convient d'employer, et le ton dominant de l'ouvrage.

Ce but une fois fixé, on doit y tout ramener, y tendre par une marche constante et progressive sans s'en laisser détourner par des vues accessoires, sans vouloir trop embrasser. Rien n'imprime plus sur un écrit le caractère de la faiblesse qu'un but vague et indéterminé. Les moyens s'affaiblissent ou portent à faux en divergeant, mais ils se prêtent une force mutuelle lorsqu'ils portent tous sur un même point.

Le but général des écrits politiques est de persuader, c'est-à-dire de changer ou de fixer et d'affermir les opinions des souverains et des nations sur quelque objet que co soit, pour les amener ensuite à agir selon nos intérêts. Mais dans ce but général, combien de buts particuliers sur le choix desquels il importe de se fixer! On peut vouloir faire regarder comme vrai ce qui paraissait faux, comme certain ce qui paraissait douteux, coinme légitime ce qui paraissat injuste, comme honnête ce qui paraissait blâmable, comme utile ou nécessaire ce qui paraissait dangereux et nuisible. On peut aussi se proposer l'effet contraire.

Quelquefois les circonstances exigent qu'on embrasse plusieurs de ces buts comme moyens subordonnés et indispensables. Souvent aussi on ne parvient à la persuasion qu'en instruisant ou en touchant. Mais dans tous ces cas il importe d'avoir un point de vue déterminé, d'être bien d'accord avec soi-même et sur ce qu'on veut.

Une fois fixé sur le but, on doit s'instruire de tout ce qu'il exige. Cet examen se réduira au choix des idées qu'on veut employer, à celui de l'ordre qu'on veut suivre dans leur enchaînement et enfin à celui du ton général qu'il importe de prendre.

Occupons-nous du premier de ces objets, du choix des pensées.

Nous avons vu qu'en politique le plus grand mobile de la persuasion est l'intérêt. Un négociateur habile ne négligera donc point cet appât, il en fera la partie la plus importante de ses écrits, et dans toutes les affaires de nation à nation, il le préfèrera même aux motifs de droit et aux preuves juridiques. Mais en appuyant sur des motifs d'intérêt, il doit le faire avec ménagement. S'il paraissait connaître les advantages d'une puissance mieux qu'elle-même, il se rendrait odieux, comme il se rendrait suspect s'il mettait trop de chaleur à les lui faire sentir.

Pour acqérir cette solidité, qui ne redoute ni la critique ni les réfutations, on doit, autant qu'il est possible, être plus riche de pensées que de mots. Ces pensées doivent êtres vraies, justes, lumineuses, nécessaires; elles doivent avoir un rapport direct avec le sujet et le seconder.

En voulant s'etayer d'un principe faux, douteux, ou même étranger à la cause, on s'exposerait à voir tomber avec lui l'edifice qu'il devait soutenir, et l'on donnerait un grand advantage à son adversaire.

On doit ne s'appuyer que sur des preuves irrécusables. On prouve les faits par des autorités, les droits par des titres, les principes par des raisonnemens, les maxi

mes pratiques par les advantages qui en résultent et par les inconvéniens qu'il y aurait à s'en écarter.

Si l'obstination ou la mauvaise foi de nos adversaires nous réduit à porter nos preuves jusqu'à la démonstration la plus rigoureuse, on peut recourir aux syllogismes, pourvu qu'on en fasse disparaître la sécheresse et l'appareil pédantesque.

En s'attachant à ces moyens décisifs, on ne négligera pas les demi-preuves, les probabilités, les vraisemblances et l'analogie. Ces moyens, quoique faibles pris isolément, reçoivent beaucoup de force de leur réunion.

Les citations peuvent trouver place dans tous les écrits destines à établir ou à renverser quelques points contestés, mais elles doivent être employées à propos. Leur abus serait pris pour une affectation ridicule d'erudition. Si l'on est dans le cas de réfuter des faits, des principes, des maximes, on doit le faire par des preuves contraires directes.

On ne doit jamais perdre de vue, que les généralities, les déclamations, et les invectives ne prouvent rien: elles ne servent d'armes qu'à la faiblesse et à la passion.

Aprés avoir choisi ses idées, il faut s'occuper de leur développement. Tout sujet de composition présente des parties principales et des parties de détail. Mais toutes n'ont pas la même importance et n'excitent pas le même intérêt. Le développement consiste donc dans l'art de présenter successivement et dans leur juste étendue toutes les idées qu'exigent le sujet et le but réunis. En un mot, dire tout ce qu'on doit dire, l'integralite du sujet, ne dire que ce qu'on doit et le dire en peu de mots, c'est le secret d'un bon développement.

L'intégralité du sujet suppose qu'aucune des parties intéressantes qu'il offre n'est omise. Soit qu'il s'agisse de demandes a faires, de griefs à exposer, de preuves à établir, de prétentions à combattre, de nouvelles à transmettre, il importe d'embrasser d'un coup d'œil la totalité de son sujet, et de n'omettre rien de ce qui peut servir à l'éclaircir ou à le seconder. Les conséquences dangereuses de tels oublis dans des matières politiques sont evidentes.

Une prolixite inutile seroit cependant une grande faute dans les écrits politiques. Quoique certains memoires soient susceptibles de plus grands developpemens, ils n'en exigent pas moins un caractère de precision. On doit rejeter les details minutieux et superflus, les répetitions inutiles et les pensées etrangères au fond du sujet. On doit encore donner une juste proportion au developpement des idées qu'on admet suivant leur degre d'utilite.

Mais ce n'est pas assez que de ne dire que ce qu'on doit dire. Il faut encore s'enoncer en peu de mots et joindre la concision à la precision. Les circonlocutions, les epithèts, les grands mots, les periodes nombreuses, les ornemens indiscrets, les lieux communs de rhétorique, sont des choses souverainement deplacées dans des écrits cu tout est grave et important et où tout doit aller directement au but.

Cette prolixité prouve un esprit embarrassé et diffus, ou un esprit faux qui sacrifie mal à propos le fond aux accessoires. Elle rejette un ridicule merité sur l'ouvrage rebute le lecteur et nuit à la marche des affaires en détournant l'attention.

En un mot, au lieu d'un étalage verbeux et disert, on demande en affaires un style précis, concis, serre, à courtes periodes; on veut que les mots s'arrêtent toujours où finissent les choses. L'abus de cette brièvete nuit à la clarté et donne au style quelque chose d'affecté et de sententieux. Il conduit d'ailleurs aisement au ton imperieux, hautain et tranchant. On doit donc, suivant les occasions, adoucir cette nuance en rendant le style plus lié et plus soutenu.

Le developpement dont on vient de parler suppose necessairement un ordre qui conduise à l'unite du sujet.

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