Oeuvres de Crébillon, Volume 1

Sampul Depan
August. Renouard, 1818 - 448 halaman
 

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Halaman 293 - N'eût jamais attenté qu'aux jours de Zénobie ! Le cœur à ton aspect désarmé de courroux, Je ferois mon bonheur de revoir mon époux ; Et l'amour, s'honorant de ta fureur jalouse, Dans tes bras avec joie eût remis ton épouse '. Ne crois pas cependant que, pour toi sans pitié, Je puisse te revoir avec inimitié.
Halaman 279 - D'un airain orgueilleux a bien vengé des rois. Mais quel soin vous conduit en ce pays barbare ? Est-ce la guerre enfin que Néron me déclare? Qu'il ne s'y trompe pas : la pompe de ces lieux, Vous le voyez assez, n'éblouit point les yeux : Jusques aux courtisans qui me rendent hommage, Mon palais, tout ici n'a qu'un faste sauvage: La nature, marâtre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d'or, que du fer, des soldats : Son sein tout hérissé n'offre aux désirs de l'homme Rien qui puisse...
Halaman 291 - Seigneur, est-il permis à des infortunées Qu'au joug d'un fier tyran le sort tient enchaînées , D'oser avoir recours , dans la honte des fers , A ces mêmes Romains, maîtres de l'univers? En effet, quel emploi pour ces maîtres du monde, Que le soin d'adoucir ma misère profonde ! Le ciel , qui soumit tout à leurs augustes lois... RHADAMISTHE, à part. Que vois-je? ah, malheureux! quels traits! quel son de voix ! Justes dieux ! quel objet offrez-vous à ma vue ? ZÉNOBIE.
Halaman 243 - J'ai vu, seigneur, j'ai vu : ce n'est point l'imposture Qui vous charge d'un coup dont frémit la nature. De vos soins généreux plus irritée encor, Clytemnestre a trompé le fidèle Anténor, Et, remplissant ces lieux et de cris et de larmes, S'est jetée à travers le péril et les armes.
Halaman 195 - N'eût point tentés ce cœur charmé de vos attraits ? IPHIANASSE. Seigneur ! TYDÉE. Je le vois bien , ce discours vous offense. Je n'ai pu vous revoir et garder le silence ; Mais je vais m'en punir par un exil affreux, Et cacher loin de vous un amant malheureux , Qui , trop plein d'un amour qu'Iphianasse inspire , En dit moins qu'il ne sent, mais plus qu'il n'en doit dire.
Halaman 294 - Lève-toi; c'en est trop. Puisque je te pardonne, Que servent les regrets où ton cœur s'abandonne ? Va, ce n'est pas à nous que les dieux ont remis Le pouvoir de punir de si chers ennemis. Nomme-moi les climats où tu souhaites vivre ; Parle : dès ce moment je suis prête à te suivre , Sûre que les remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu, plus que de ton malheur.
Halaman xviii - SIRE, DE VOTRE MAJESTÉ, Le très humble, très obéissant, et très fidèle sujet et serviteur, PRÉFACE.
Halaman 316 - Ils en ont pâli tous; et, malgré sa valeur, Ma main a dans son sein plongé ce fer vengeur. Va le voir expirer dans les bras d'Isménie ; Va partager le prix de votre perfidie.
Halaman 177 - Je voulois , par l'hymen d'Itys et de ma fille , Voir rentrer quelque jour le sceptre en sa famille : Mais l'ingrate ne veut que nous immoler tous. Je ne dis plus qu'un mot. Itys brûle pour vous ; Ce jour même à son sort vous devez être unie : Si vous n'y souscrivez , c'est fait de votre vie, • • Egisthe est las de voir son esclave en ces lieux Exciter par ses pleurs les hommes et les dieux.
Halaman 319 - Vous vous êtes toujours rendu si redoutable, Que jamais vos enfants, proscrits et malheureux, N'ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux, quand votre main vous immolait un traître, De n'avoir point versé le sang qui m'a fait naître...

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