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simultanée, dès que la promulgation en aura été faite d'après les lois particulières à chacun des deux Etats.

Si, à l'expiration des cinq années, la présente convention n'est pas dénoncée six mois à l'avance, elle continuera à être obligatoire d'année en année, jusqu'à ce que l'une des parties contractantes ait annoncé à l'autre, mais un an à l'avance, son intention d'en faire cesser les effets.

Art. 22. La présente convention sera approuvée et ratifiée par S. M. le Roi des Belges et par S. M. l'Empereur de toutes les Russies, et les ratifications en seront échangées à Berlin, dans le délai de deux mois à compter de la date de la signature, ou plus tôt si faire se peut.

En foi de quoi, les plénipotentiaires respectifs ont signé la présente convention et y ont apposé leurs cachets. Fait à Berlin, le 14 février de l'an de grâce mil huit cent cinquante.

(L. S.) (Signé) Nothomb.

(L. S.) (Signé) Meyendorff.

Article séparé 1. Les relations commerciales de la Russie avec les royaumes de Suède et de Norwége étant réglées par des stipulations spéciales, qui pourront être renouvelées dans la suite, sans que lesdites stipulations soient liées aux règlements existants pour le commerce étranger en général, les deux hautes parties contractantes, voulant écarter de leurs relations commerciales toute espèce d'équivoque ou de motif de discussion, sont tombées d'accord que ces stipulations speciales, accordées au commerce de la Suède et de la Norwége, en considération d'avantages équivalents accordés dans ces pays au commerce du grand-duché de Finlande, ne pourront, dans aucun cas, être invoquées en faveur des relations de commerce et de navigation sanctionnées entre les deux hautes parties contractantes par la convention commerciale de ce jour.

Article séparé 2. Il est entendu de même que ne seront pas censés déroger au principe de réciprocité, qui est la base de la présente convention, les franchises, immunités et priviléges mentionnés ci-après, savoir:

1o La franchise dont jouissent les vaisseaux construits en Russie et appartenant à des sujets russes, lesquels, pendant les premières trois années, sont exempts de droits de navigation;

20 La faculté accordée aux habitants de la côte du gouvernement d'Archangel, d'importer en franchise ou moyennant des droits modérés, dans les ports dudit gouvernement, du poisson sec ou salé, ainsi que certaines espèces de fourrures, et d'en exporter, de la même manière, des blès, cordes et cordages, du goudron et du ravendouc;

3o Le privilége de la compagnie Russe-Américaine; 4o Celui de la compagnie du Havre, pour la navigation à vapeur;

50 Les immunités accordées en Russie à différentes compagnies anglaises, dites Yacht club.

Les présents articles séparés auront la même force et valeur que s'ils étaient insérés mot à mot dans la convention commerciale de ce jour. Ils seront ratifiés, et les ratifications en seront échangées en même temps.

En foi de quoi, les plénipotentiaires respectifs ont signé les présents articles et y ont apposé leurs cachets. Fait à Berlin, le 14 février de l'an de grâce mil huit cent cinquante.

(L. S.) (Signé) Nothomb.

(L. S.) (Signé) Meyendorff.

Nouv. Recueil gén. Tome XV.

G

X.

Traités relatifs à la constitution allemande et aux différends qui en sont résultés entre l'Autriche et la Prusse.

1.

Acte additionnel au projet de la constitution allemande, convenu entre la Prusse, le Grand-duché de Bade, l'Électorat et le Grand-duché de Hesse, le Grand-duché de Saxe-Weimar, les Duchés de Saxe, les Grand-duchés de Mecklenbourg, d'Oldenbourg, les Duchés de Nassau et de Brunswic, les Principautés de Schwarzbourg et de Reuss, et les villes libres de Hambourg, de Lubeck et de Brême, Etats alliés sur les bases des traités de Berlin du 26 mai 1849. Signé à Berlin dans la séance du conseil administratif des États alliés le 26 février 1850*).

So lange nicht sämmtliche Staaten des deutschen Bundes aus freiem Entschluss der vorstehenden Reichsverfassung beigetreten sind, gelten folgende Bestimmungen:

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Art. 1. Die Gesammtheit derjenigen Staaten, welche die Reichsverfassung anerkennen, bildet den deutschen Bundesstaat unter dem Namen: Deutsche Union." Das Volks und das Staatenhaus führen Namen: „Parlament der deutschen Union." Dem entsprechend werden sämmtliche Bezeichnungen in der offiziellen Sprache gebildet.

Art. 2. Das Verhältniss der Union zu den derselben nicht beitretenden deutschen Staaten bleibt der gegenseitigen Verständigung vorbehalten. Art. 3. Die deutsche Union übt als politische Gesammtheit in dem deutschen Bunde alle diejenigen Rechte aus und erfüllt alle. diejenigen Pflichten, welche sämmtlichen darin begriffe

*) Voir Tom. XIV. p. 410.

nen Einzelregierungen seither zustanden und oblagen. Art. 4. Die der Unionsgewalt zustehende völkerrechtliche Vertretung des ganzen Bundesstaats (§. 6 und 7 der Reichsverfassung) wird auch den nicht zur Union gehörenden deutschen Staaten gegenüber geübt. Art. 5. Das der Unionsgewalt zustehende Recht des Krieges und Friedens (S. 10 der Reichsverfassung) darf den ausser der Union bleibenden deutschen Staaten gegenüber nicht ausgeübt werden; vielmehr bleiben im Verhältniss zu diesen die den Landfrieden betreffenden Bestimmungen der Bundesgesetzgebung von 1815 in Kraft. Das Heerwesen der Union wird in einer Weise geordnet, welche sich der Kriegsverfassung des deutschen Bundes anschliesst. Art. 6. Das Fürstenkollegium besteht aus folgenden Stimmen: 1. Preussen. 2. Sachsen, SachsenWeimar, Sachsen-Meiningen-Hildburghausen, Sachsen-Koburg-Gotha, Sachsen-Altenburg, Anhalt-Dessau, AnhaltBernburg, Anhalt - Köthen, Schwarzburg - Sondershausen, Schwarzburg - Rudolstadt, Reuss ältere Linie, Reuss jüngere Linie. 3. Hannover, Braunschweig, MecklenburgSchwerin, Mecklenburg-Strelitz, Oldenburg, Lübeck, Bremen, Hamburg. 4. Baden. 5. Kurhessen, Grossherzogthum Hessen, Nassau, Waldeck, Schaumburg-Lippe, Lippe. Neu eintretende Staaten rücken da ein, wo sie in dem §. 67 der Reichsverfassung verzeichnet sind. Art. 7. Bei dem dermaligen Umfange des Bundesstaates vertheilt sich die Zahl der Mitglieder des Staatenhauses in folgender Weise: Preussen 40 Stimmen, Sachsen 12, Hannover 12, Baden 10, Kurhessen und Grossherzogthum Hessen je 7, Mecklenburg-Schwerin und Nassau je 4, Braunschweig, Oldenburg und Sachsen - Weimar je 2, Sachsen - Meiningen - Hildburgh., Sachsen - Koburg-Gotha, Sachsen - Altenburg, Mecklenburg-Strelitz, Anhalt-Dessau, Anhalt-Bernburg, Anhalt-Köthen, Schwarzburg-Sondershausen, Schwarzburg - Rudolstadt, Waldeck, Reuss ältere Linie, Reuss jüngere Linie, Schaumburg-Lippe, Lippe-Detmold, Lübeck, Bremen je 1 Stimme, Hamburg 2 Stimmen, zusammen 120 Stimmen. Neu eintretende deutsche Staaten entsenden diejenige Zahl von Mitgliedern in das Staatenhaus, welche der §. 85 der Reichsverfassung für sie angiebt. Art. 8. Diejenigen Mitglieder der Union, welche mit Staaten ausserhalb der Union in Zollvereinsverträgen stehen oder durch Handelsverträge völkerrechtliche Verbindlichkeiten eingegangen sind,

können in der Erfüllung der dadurch übernommenen Pflichten nicht behindert werden. Es bleiben mithin die darauf bezüglichen Bestimmungen des Abschnitts II. Art. 7 der Reichsverfassung suspendirt, bis jene Verträge abgelaufen sind. Art. 9. Die Einschränkungen des vorstehenden Paragraphen finden auch auf den Abschnitt II. Art. 9 der Reichsverfassung in so weit Anwendung, als in Beziehung auf Münzwesen, Papiergeld, Mass und Gewicht hindernde Verträge bestehen möchten.

Art. 10. Der Beitritt eines deutschen Staates zur Union ist nicht als Abänderung der Verfassung zu betrachten, sondern erfolgt kraft eines Beschlusses der Unionsgewalt. Unter Vorbehalt desselben kann die Aufnahme durch den Unionsvorstand einstweilen verfügt werden.

Vorstehende Artikel bilden für den im Eingang bezeichneten Zeitraum einen integrirenden Theil der Reichsverfassung mit gleicher bindender Kraft wie die Verfassung selbst.

2.

Convention, dite des quatre rois, entre la Bavière, la Saxe et le Wurtemberg, sur les principes fondamentaux pour la révision de la constitution de la confédération germanique, signée à Munich, le 27 fevrier 1850 *).

In Erwägung: dass die durch die Bundesbeschlüsse vom 30. März und 7. April 1848 in Aussicht gestellte

*) On a donné à cette convention le nom de l'alliance des quatre rois, parce que le Hanovre prit part aux délibérations qui précédèrent la signature de cette convention. Mais le Hanovre ne l'a pas signée. L'Autriche, invitée à se prononcer pour le projet contenu dans cette convention, répondit le 13 mars 1850:

,,Nach dem Vorangehenden erkennt das Kaiserliche Kabinet vom Standpunkte des Rechtes wie von jenem der Politik nicht nur die Zweckmässigkeit, sondern auch die Ausführbarkeit der von den Königl. Höfen von Baiern, Sachsen und Würtemberg gemachten Vorschläge, und tritt denselben vollkommen, jedoch unter der Voraussetzung bei:

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