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Port de Falmouth, une Frégate et un Brick, afin qu'ils puissent servir à me transporter à Lisbonne.

Que Dieu, ma chère Sœur, vous ait en sa sainte et digne garde. S. A. R. Made. l'Infante Régent.

(Annex 3 to Sub-Enclosure B.)-(Traduction.)

MIGUEL

Son Altesse Royale Mgr. l'Infant Dom Miguel à Sa Majesté Britannique. Sire, Vienne, le 19 Octobre, 1827. LE Décret par lequel l'Empereur et Roi, mon Frère, vient de me nommer Son Lieutenant et Régent, dans le Royaume de Portugal et des Algarves, et ses Dépendances, m'étant parvenu, un de mes premiers soins doit être de porter cette haute résolution à la connaissance de votre Majesté. Convaincu de la part qu'Elle y prendra par suite de l'ancienne et intime Alliance qui a toujours existé entre le Portugal et la Grande Bretagne, et que je désire sincèrement cultiver, j'ose me flatter qu'Elle voudra bien m'accorder Sa bienveillance et Son appui, le but que je me propose étant de maintenir invariablement la tranquillité et le bon ordre en Portugal, au moyen des Institutions octroyées par l'Empereur et Roi, mon Frère; Institutions que je suis fermement résolu à faire respecter.

J'adresse cette demande à Votre Majesté, en attendant que j'ai l'honneur de la Lui faire personnellement, avec la confiance que m'inspire Sa haute sagesse, et l'intérêt qu'Elle a toujours porté, à tout ce qui regarde ma Famille et le bien être du Portugal.

Je prie votre Majesté d'agréer l'hommage de mes sentimens d'attachement et de haute considération.

Sa Majesté Britannique.

L'INFANT DOM MIGUEL

(Sub-Enclosure C.)-PROTOCOLE.-Vienne, le 23 Octobre, 1827.

De la part de
l'Autriche:
M. le Prince de
Metternich.
M. le Comte de

Lebzeltern.

M. le Chevalier

de Neumann.

M. le Comte Henri

de Bombelles.

PRESENTS.

De la part de
l'Angleterre :

M. l'Ambassadeur

d'Angleterre.

De la part de Son Altesse Royale l'Infant Dom Miguel:

M. le Baron de

Villa-Secca.
M. le Comte de
Villa-Real.

LE Protocole de la Conférence du 20 de ce mois était clos et signé, lorsque M. l'Ambassadeur d'Angleterre annonça, qu'il avait encore une Communication confidentielle à faire à MM. les Membres de la Con

férence, et il leur fit lecture d'une Lettre qui lui était parvenue ce même jour, de Paris, dans laquelle on lui mandait, que des Agens des Réfugiés Portugais y avaient été envoyés d'Espagne, pour obtenir accès auprès de l'Infant. Il paraît, d'après cette Lettre, que ces Réfugiés tâchent d'exciter une Insurrection en Portugal et de détruire la Constitution avant l'arrivée de Dom Miguel.

M. le Prince de Metternich observa que cette communication méritait une attention d'autant plus sérieuse, que les nouvelles qu'il avait reçues directement d'Espagne dans le courant de la dernière semaine, et dont il s'était empressé de faire part au Gouvernement Britannique, dès le 18 de ce mois, lui donnaient lieu de croire à l'existence de ce projet coupable; que l'Infant avait été Lui même le premier à Lui parler de ses craintes à cet égard, en exprimant le voeu qu'on s'occupât des moyens de prévenir un mouvement qui, s'il éclatait avant son arrivée à Lisbonne, pourrait le placer dans la situation la plus difficile et la plus compromettante. M. le Prince de Metternich ajouta, que l'Infant, se trouvant dans des dispositions aussi favorables, le moyen le plus efficace à employer, serait une démarche directe de ce Prince envers le Roi d'Espagne. Il proposa donc d'engager l'Infant à écrire sur le champ à Sa Majesté Catholique, pour Lui faire part des déterminations qu'il vient de prendre, conformément au Décret de l'Empereur Dom Pedro, Son Frère, du 3 Juillet, et pour Lui demander en même tems avec confiance de prendre les mesures que, daus sa sagesse, il croirait les plus efficaces pour maintenir la tranquillité dans la Péninsule, et pour faire connaître aux susdits Réfugiés, que l'Infant désapprouvait hautement de semblables tentatives, et qu'il était bien décidé à les réprimer.

Cette proposition de M. le Prince de Metternich ayant été unanimement acceptée, MM. les Plénipotentiaires Portugais s'étant chargés de la soumettre à l'Infant, et ce Prince l'ayant agréée, M. le Baron de Villa Secca et M. le Comte de Villa Real ont annoncé aujourd'hui à la Conférence, que Son Altesse Royale s'était prêtée avec empressement à écrire au Roi d'Espagne dans le sens convenu, qu'ils avaient l'ordre de remettre à M. le Prince de Metternich la Lettre de l'Infant à Sa Majesté Catholique, avec la prière de la faire parvenir le plustôt possible à sa destination, et d'en déposer une Copie au présent Protocole.

M. le Prince de Metternich a déclaré qu'il s'en chargerait avec d'autant plus d'empressement, qu'il ne doutait pas qu'une démarche aussi franche et aussi loyale de la part de l'Infant ne produisit tout l'effet qu'on avait le droit d'en attendre. Il proposa en suite de communiquer le présent Protocole aux Cabinets de Londres, Paris, Berlin, et Pétersbourg, en le priant de transmettre, sans délai, à leurs Missions respectives à Madrid, l'ordre d'appuyer de toute leur influence la démarche que l'Infant vient de faire auprès de Sa Majesté Catholique.

Cette proposition ayant été unanimement agréée, il a été convenu

que les expéditions pour Paris et Londres se feraient sur-le-champ en conséquence, et qu'elles seraient confiées à M. de Neumann.

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(Annex to Sub-Enclosure C.)-(Traduction.)

Son Altesse Royale Monseigneur l'Infant Dom Miguel à Sa Majesté le Roi d' Espagne.

MON TRES CHer Oncle,

Vienne, le 21 Octobre, 1827. J'AI l'honneur de faire part à votre Majesté que j'ai reçu un Décret, daté de Rio Janeiro, par lequel mon Auguste Frère, l'Empereur du Brésil et Roi de Portugal et des Algarves, me nomme Son Lieutenant et Régent dans ces derniers Royaumes. Ayant accepté cette Régence, et me disposant à me rendre sous peu à Lisbonne, j'ai été informé par des voyes dignes de foi, que quelques uns des Chefs des Réfugiés Portugais qui se trouvent actuellement dans les Etats de votre Majesté, se proposent, sur ces entrefaites, d'exciter des mouvemens dont le but serait de troubler l'ordre public en Portugal, ce qui nécessairement amènerait des calamités qui n'échapperont pas à la haute pénétration de Votre Majesté.

Dans cet état des choses, je m'adresse directement à Votre Majesté avec la confiance que m'inspire le désir sincère et bien connu dont votre Majesté est animée de maintenir la tranquillité dans la Péninsule, afin que, pesant dans sa haute sagesse une affaire aussi grave, votre Majesté daigne prendre les mesures qu'Elle jugera les plus convenables pour faire connaître aux susdits Réfugiés ma plus entière désapprobation de semblables tentatives, lesquelles je suis bien résolu à réprimer. Que Dieu, &c.

S. M. Le Roi d'Espagne.

L'INFANT D. MIGUEL

SPEECH of the Infanta, Dona Isabel Maria, to the Chambers of Portugal, on resigning the Regency.—26th February, 1828.

WORTHY PEers of the KINGDOM, AND SENHORS deputies OF THE PORTUGUESE NATION.

(Translation.)

An event out of the ordinary course, which at this moment not only attracts the attention of all Europe, by uniting the sentiments of its different Governments, which ought to leave all good Portuguese nothing further to wish for, has, this day, called you together within these august precincts. My esteemed and dear Brother the Infant Dom Miguel, appointed to assume the Regency of this Kingdom, is present, for the purpose of ratifying and confirming, by the most solemn Act, in the presence of the Nation, that Oath which he voluntarily took when

at a distance from it. My August Brother, the Infant Dom Miguel, having thus been legitimately called to such an exalted Station, having been welcomed by the good wishes of the whole Nation, and reuniting unanimously those of all the European Powers whom an enlightened policy binds together in the sacred cause of the common interest, will, happily for this Country, find himself placed in the most advantageous position, for evincing the wisdom of his intentions, the firmness of his character, and the moderation of his principles ;-principles of which the Nation has already received, in his own words, the most secure pledge.

Let us, therefore, hope that this European event, which must ever be a most distinguished epoch in the annals of Portuguese History, may as completely fulfil the wants of the People as it has satisfied their affection and wishes for his presence.

In respect to myself, relieved this day from a charge to which I felt myself so unequal, but which I submitted to with patience, from those motives of obedience which now make me resign it with pleasure, I shall, with fervent wishes for its happiness, watch over the destinies of a Nation whose real Interests must ever be dear to me, and I shall always consider my having been called to govern it as the most valued title of my glory.

DECREE of the Infant, Dom Miguel, respecting the Election of a New Chamber of Deputies in Portugal.-13th March, 1829. (Translation.)

THE immediate convocation of a Chamber of Deputies, to replace that which I was pleased to dissolve by a Decree of this day's date, being at this moment impracticable, because the Law for the regulation of Elections is not yet made, and the dispositions ordered to be observed by the Decree of the 7th August, 1826, are notoriously defective, as is proved in practice;-I am pleased, in the name of the King, to annul the said Decree of the 7th August, 1826, and to order that the framing of new Instructions shall be immediately proceeded in, which, being in conformity to what is prescribed by the Constitutional Charter, shall, at the same time, be analogous to the ancient usages and laudable customs of these Kingdoms, suitable to a Monarchy, and incapable, as far as possible, of being eluded or evaded; thus affording to the loyal Portuguese Nation the means of being worthily represented; and as an object of such great moment should be intrusted to Persons who fear God, are faithful to the Throne, and lovers of their Country, I have also been pleased, in the name of the King, for this purpose only, to nominate a Junta, of which the Bishop of Vizeu, a Peer of the Kingdom, shall be President; and the Viscount de Santarem, Antonio Gomez Ribeiro, Joao de Mattos e Vasconcellos Barbosa de Magalhães, Antonio José Guiao, José Ribeiro Saraiva, José Joaquim da Cruz e

Carvalho, José Barata Freire de Lima, and Joao de Figueiredo, shall be Members; as also the Councillor Manoel José Maria da Costa e Sa, who shall act as Secretary. This Junta shall produce the result of its labours before me, in the form of a Consulta.

José Antonio d'Oliveira Leite de Barros, Minister and Secretary of State for the Interior, shall see the above executed, issuing for that purpose the necessary orders and directions.

Palace of Ajuda, 13th March, 1828. THE INFANT REGENT.

DECREE of the Infant, Dom Miguel, for convoking the Three Estates of Portugal.-3d May, 1828.

(Translation.)

THE necessity for convoking the Three Estates of the Kingdom, already acknowledged by the King, my Father, (now in glory) in the Decree of the 4th June, 1824, having much increased in consequence of subsequent events, and being desirous of complying with the urgent representations which the Clergy, the Nobility, the Tribunals, and all the Municipalities have conveyed to me on this subject; I am pleased, conformably to the opinion of enlightened Persons, solicitous for the service of God, and the welfare of the Nation, to convoke the said Three Estates of the Kingdom in this City of Lisbon, within 30 days from the date of this Decree of convocation, in order that, in a solemn and legal manner, according to the usages and practices of this Monarchy, and in the forms observed on similar occasions, they may recognise the application of important points of Portuguese Law, restore peace and publick tranquillity, and be enabled to agree upon a just system for the satisfactory regulation of all the important Affairs of the State.

My Council of Ministers is charged so to understand, and have it fulfilled. SIGNED BY THE ROYAL HAND.

Palace of Ajuda, 3d May, 1828.

SPEECH of the President, on the Opening of the Cortes of Portugal.-23d June, 1828.

(Translation.)

AN unanimous voice has resounded throughout the Kingdom. All the Portuguese (and truly may it be said all) have offered up their most ardent and most sincere supplications to the August Prince who governs us, that He would deign to ascend the Throne of his Ancestors, and thus put an end to that fluctuation and uncertainty of the Supreme Government, which of all political disasters may be considered as the greatest. The Nobility, the Clergy, the Tribunals, the Municipalities, the Citizens, have all concurred; with this sole difference,-in some the patriotism, less restrained or more determined, proceeded immediately to the Act of Acclamation, which others represented merely as indispen

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