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1846 have been pointed against the British troops, and which, having been placed on the right bank of the river Sutlej, were not captured at the battle of Sobraon.

9. The control of the rivers Beas and Sutlej, with the continuations of the latter river, commonly called the Gurrah and the Punjnud, to the confluence of the Indus at Mithunkote, and the control of the Indus from Mithunkote to the borders of Beloochistan, shall, in respect to tolls and ferries, rest with the British government. The provisions of this article shall not in teriere with the passage of boats belonging to the Lahore government on the said rivers for the purposes of traffic or the conveyance of passengers up and down their course. Regarding the ferries between the two countries respectively, at the several ghats of the said rivers, it is agreed that the British government, after defraying all the expenses of management and establishments, shall account to the Lahore government for onehalf of the net profits of the ferry collections. The provisions of this article have no reference to the ferries on that part of the river Sutlej which forms the boundary of Buhawalpore and Lahore respectively.

10. If the British government should, at any time, desire to pass troops through the territories of his Highness the Maharajah for the protection of the British territories, or those of their allies, the British troops shall, on such special occasion, due notice being given, be allowed to pass through the Lahore territories. In such case the officers of the Lahore state will afford facilities in providing supplies and boats for the passage of rivers, and the British government will pay the full price of all such provisions and boats, and will make fair compensation for all private property that may be endamaged. The British government will moreover observe all due consideration to the religious feelings of the inhabitans of those tracts through which the army may pass.

11. The Maharajah engages never to take, or retain in his service, any British subject nor the subject of any European or American state, without the consent of the British government.

12. In consideration of the services rendered by Rajah Golab Singh, of Jummoo, to the Lahore state, towards procuring the restoration of the relations of

territoires et l'admettre au privilége d'un traité particu- 1846 lier avec le Gouvernement anglais.

XIII. En cas de discussions ou de différends entre l'Etat de Lahore et le rajah Ghoolab-Singh, ces différends seront soumis au jugement du Gouvernement anglais, auquel le maharajah promet se conformer.

XIV. Les limites du territoire de Lahore ne seront jamais changées sans l'agrément du Gouvernement anglais.

XV. Le Gouvernement anglais ne fera aucun acte d'intervention dans l'administration intérieure de l'Etat de Lahore; mais dans tous les cas où des questions pourront être soumises au Gouvernement britannique, le gouverneur-général des Indes orientales donnera l'assistance de ses conseils et de ses bons offices pour servir les intérêts du gouvernement de Lahore.

XVI. Les sujets des deux Etats', lorsqu'ils visiteront les territoires respectifs seront traités sur le pied de la nation la plus favorisée.

Fait à Lahore, le 9 Mars 1846, répondant au 10. jour de Rubbee vol awul 1261, et ratifié le même jour.

Suivent les Signatures du Maharajah d'Hulep-Singh, de Sir Henri Hardinge, de deux rajahs, de cinq Sirdars, de F. Kurrie et de H. M. Lawrence.

amity between the Lahore and British governments, the Maharajah hereby agrees to recognise the independent sovereignty of Rajah Golab Singh in such territories and districts, in the hills, as may be made over to the said Rajah Golab Singh by separate agreement between himself and the British government, with the dependencies thereof, which may have been in the Raja'hs possession since the time of the late Maharajah Kurruk Singh; and the British government, in consideration of the good conduct of Rajah Golab Singh, also agrees to recognise his independence in such territories, and to admit him to the privileges of a separate treaty with the British government.

13. In the event of any dispute or difference arising between the Lahore state and Raja Golab Sing, the

1846 same shall be referred to the arbitration of the British government, and by its decision the Maharajah engages to abide.

14. The limits of the Lahore territories shall not be at any time changed without the concurrence of the British government.

15. The British government will not exercise any inteerference in the internal administration of the Lahore state, but in all cases or questions which may be referred to the British government the Governor-General will give the aid of his advice and good offices for the furtherance of the interests of the Lahore government

16. The subjets of either state shall, on visiting the territories of the other, be on the footing of the subjects of the most favoured nation.

Here follow the signatures of the contracting parties, with the ratification of the Governor-General and of his Highness Maharajah Dhuleep Sing, dated March 9, 1846, corresponding with 10th day of Rubbee-oolawul, 1262, Hijree.

Discours remarquable par l'esprit de loyauté et de modération qui y regnent, adressé par le gouverneur-général britannique des Indes orientales, le Vicomte Hardinge, aŭ maharajah de Lahore, entouré de ses ministres et d'un grand nombre de chefs sihks, à l'occasion de la ratification du traité de paix et d'amitié ci-dessús:

,,Le gouvernement britannique, désire voir s'établir à Lahore un gouvernement en état de contrôler son armée et de protéger ses sujets, et disposé à respecter les droits de ses voisins.

Par le traité que ce gouvernement vient de conclure avec celui de la Grande-Bretagne, il dispose d'assez de forces pour pouvoir repousser et punir toute puissance indigène qui oserait l'attaquer, ainsi que pour comprimer toute commotion à l'intérieur.

De la sagesse dans ses conseils et de la bonne foi à remplir ses engagemens feront respecter le gouvernement

de Lahore et le mettront en état de conserver son in- 1846 dépendance nationale.

Il y a 40 ans, sous le règne de Runjeet-Singh, la politique du gouvernement de Lahore était de cultiver des relations amicales avec la Grande - Bretagne, et durant toute cette période la nation sikhe a été indépendante et heureuse. Que l'exemple de cet habile prince soit de nouveau la règle de votre conduite future vis-à-vis du gouvernement britannique.

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Vous n'ignorez pas que ce gouvernement n'a nullement provoqué la dernière guerre. N'ayant aucun projet d'agrandissement, il a cherché à éviter les hostilités, et sa modération à l'heure de la victoire est une preuve convaincante de ses intentions loyales envers le gouvernement de Lahore.

La guerre, couronnée d'un entier succès, que ce gouvernement a été forcé de vous faire, n'a amené aucun changement dans sa politique à l'égard de celui de Lahore. Le gouvernement britannique ne désire aucunement intervenir dans vos affaires domestiques. Je suis prét à retirer de Lahore jusqu'au dernier soldat anglais. Ce n'est qu'à la pressante sollicitation du gouvernement sikh que j'ai, presque malgré moi, consenti à laisser une garnison britannique à Lahore jusqu'au moment où vous serez parvenus à réorganiser votre propre armée, dans laquelle le gouvernement de Lahore doit trouver la force nécessaire pour mettre à exécution le traité qu'il vient de conclure avec nous.

Je déclare en même tems que dans aucun cas je ne consentirai que les troupes britanniques prolongent leur séjour à Lahore au delà de la fin de la présente année.

Je fais cette déclaration pour que tout le monde connaisse la vérité et les motifs qui dirigent mes actions.

Conformément aux clauses du traité, j'insiste pour que l'armée sikhe soit immédiatement réorganisée et mise sous tous les rapports sur le même pied que sous le règne de Runjeet-Singh.

Si vous faites un sage emploi de l'aide et de l'assistance que vous offre le gouvernement britannique, et que les chefs fassent des efforts loyaux dans ce but, vous ne pouvez manquer de devenir état indépendant et prospère.

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Les succès ou l'échec est en vos propres mains. Mon appui ne vous fera pas défaut, mais si vous négligez

1846 cette opportunité, aucune assistance de la part du gouvernement britannique ne pourra sauver l'état.

Je laisse ici comme agent politique le major Lawrence, et comme commandant supérieur des troupes britanniques, l'habile général sir John Littler. Ces officiers possèdent mon entière confiance.

Je le répète encore une fois, mon sincère désir est que le gouvernement de Lahore soit fort èt respecté, soutenu par une armée disciplinée et par des chefs patriotiques et qu'il soit entouré d'un peuple heureux.

J'espère que le règne du maharajah sera long, et prospère, et qu'il se distinguera par le bonheur que répandra un gouvernement juste et pacifique parmi le peuple qu'il est appelé à gouverner."

Le gouverneur - général ayant terminé cette allocution, tous les chefs réunis lui témoignèrent leurs reconnaissance en déclarant être déterminés à suivre les bons conseils qu'il venait de leur donner.

Le lendemain de la ratification du traité conclu avec le gouvernement de Lahore, le gouverneur - général, accompagné du général en chef de l'armée britannique, du gouverneur du Scinde et de plusieurs autres officiers supérieurs, s'est rendu solennellement au palais pour aller complimenter le maharajah sur la conclusion de la paix entre les deux états.

En cette occasion, un des ministres du maharajah a adressé, au nom de son jeune souverain et en présence de ses collègues et des principaux chefs sikhs, l'allocution suivante au gouverneur-général des Indes:

Il nous est impossible d'exprimer la vive gratitude dont nous sommes pénétrés envers vous de ce que vous avez consenti à rétablir les anciennes relations d'amitié, telles qu'elles existaient entre la Grande-Bretagne et feu le maharajah Runjeet-Singh, et de ce que vous avez bien voulu, dans votre générosité et votre clémence, contribuer au maintien du gouvernement de Lahore. Nous vous sommes également reconnaissans des excellens conseils que vous avez donnés hier aux sirdars en les exhortant à l'union, à la prudence et en les engageant à s'appliquer à l'établissement d'un bon gouvernement.

Nous regardons ces conseils comme très salutaires au bien-être de ce pays, et nous avons encore à vous exprimer notre reconnaissance de ce que vous avez, conformément à nos sollicitations, laissé a Lahore une gar

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