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1843 ment britannique voyait avec regret qu'il fallait attribuer ce résultat à d'autres causes qu'à la prise en considération des représentations faites par le gouvernement anglais ou au désir de maintenir sur un pied amical les relations commerciales réciproques. Il part de là pour s'étendre une dernière fois sur ce qu'il appelle les hostilités commerciales si ouvertement' manifestées (so undisguised commercial hostility) des états de l'union douanière, et cela non pour reprendre d'anciennes négociations, ni renouveler des propositions toujours repoussées, mais pour prévenir des discussions qui pourraient survenir dans la suite, si l'une des deux parties, et il est clair qu'on ne veut parler ici que du gouvernement anglais, avait recours à des mesures que l'autre regarderait comme préjudiciables à ses intérêts.

Arrêtons-nous d'abord à cette introduction; nous reconnaissons l'exactitude de l'assertion que jusqu'à présent les délibérations des états de l'union douanière au sujet des droits à percevoir dorénavant sur le fer n'ont amené encore aucun changement dans le tarif de cet article tel qu'il a existé jusqu'ici, et que par conséquent, aussi longtems que l'union douanière n'aura pas décidé autrement, les fers bruts anglais pourront entrer librement dans son territoire, tandis qu'en Autriche ils acquittent un droit de 2 fl 24 kr. par quintal, en France 7 francs pour 100 kilogrammes, en Belgique 5 francs pour 100 kilogrammes, qu'en Russie ils ne peuvent entrer par mer et que par terre ils paient un droit d'environ 3 thalers 11 silbergros par quintal. Les fers en barres d'une sorte plus grossière, de même que les aciers bruts, non moins que ceux de fonte et raffinés, pourront également être admis comme par le passé dans le territoire de l'union moyennant un droit de 1 thaler par quintal, tandis que ces mêmes articles sont frappés en Autriche de 3 fl. 20 kr. jusqu'à 6 fl. par quintal, en France de 28 fr. 88 c. jusqu'à 132 fr. pour 100 kilogrammes, et qu'en Belgique les fers en barres paient 13 fr. 35 c. pour 100 kilogrammes, et eu Russie environ 4 thalers 15 silbergros par quintal; dans ce dernier pays, les fers en barres ne peuvent non plus que les fers bruts être importés que par terre.

Quelque haut prix que l'union douanière attache au

angewiesen worden sei, werde zwar dem Anschein nach 1849

für jetzt nicht eintreten, das brittische Gouvernement nehme aber mit Bedauern wahr, dass dieses Resultat an→ dern Gründen als der Berücksichtigung seiner Vorstel, lungen oder dem Wunsche die wechselseitigen Han. delsbeziehungen auf einem freundschaftlichen Fusse zu erhalten, zugeschrieben werden müsse. Dies bildet die Einleitung, um zum letztenmale sich über die in jüngster Zeit, wie er sagt, so unverhüllt hervorgetretene commercielle Feindseligkeit (so undisguised commercial hostility) der Staaten des Zollvereins auszusprechen, und zwar nicht um alte Verbandlungen wieder aufleben zu machen, oder um oft und vergebens gestellte Anträge zu wiederholen, sondern gleichsam als Warnung um Discussionen vorzubeugen, wenn in der Folge von einem oder dem andern Theile, worunter hier wohl nur die brittische Regierung verstanden sein kann, Maassregeln ergriffen würden, welche die andere Seite als ihrem Interesse nachtheilig betrachtete. Bleiben wir zunächst bei diesem Eingange stehen, so erkennen wir als richtig, dass die Berathungen der Staaten des Zollvereins über die künftige Verzollung des Eisens für jetzt noch nicht zu einer Abänderung ihrer bisherigen Tarifsätze in Betreff dieses Artikels geführt haben; dass mithin, solange der Zollverein es noch für angemessen erachtet, das englische Roheisen in dessen Gebiet völlig frei eingehen wird, während es in Oesterreich mit 2 fl. 24 kr. pro Centner, in Frankreich mit 7 Fr. pro 100 Kilogr., in Belgien mit 5 Fr. pro 100 Kilogr. besteuert, in Russland aber für den Eingang zur See verboten ist, und zu Lande 10 Rubel 30 Kop. Silber pro Berkowetz, mithin etwa 3 Rthl. 11 Sgr. preuss.Cour. für den Centner zu entrichten hat. Ebenso wird das gröbere Stabeisen nicht minder als der Roh- und Cementstahl, Guss- und raffinirte Stahl noch ferner zu 1 Rthlr. pro Centner in das Gebiet des Zollvereins eingeführt werden können, während diese Gegenstände in Oesterreich 3 fl. 20kr. bis 6 fl.pro Centner, in Frankreich 28Fr. 88 C.bis 132 Fr.für 100 Kilgr.; in Belgien das Stabeisen 13 Fr.35 C. f. 100 Kilg. zu entrichten haben, und in Russland die Einfuhr des Stabeisens zur See verboten, zu Land aber mit 13 Rub. 80 Kop. Silber pro Berkowetz, also etwa 4 Rthl. 15 Sgr. pro Centner belegt ist. So viel Werth auch der Zollverein darauf legt, dass fremd

1849

maintien d'amicales relations commerciales avec l'Angle-
terre, nous nous écarterions de la vérité si nous affir-
mions que les dites représentations du gouvernement
britannique avaient exercé une influence particulière
sur la détermination qu'elle a prise de maintenir pour
le moment son tarif actuel sur les fers.
Les gouver-
nemens des états de l'union, dans leur communauté,
sont tenus, aussi bien que chaque gouvernement qui a
son propre système de douanes, d'avoir tout particuliè-.
rement égard, dans la fixation de leurs tarifs, aux be-
soins de leurs pays, sans pour cela se croire moins au-
torisés à repousser de la manière la plus formelle le
reproche d'hostilité qu'on voudrait en déduire.

Ce reproche, lord Aberdeen cherche à le motiver plus particulièrement: 10 par les changemens que l'union douanière se porposait en 1842 d'introduire dans les droits sur les mousselines de laine et qui ont reçu leur exécution à partir du 1er janvier 1843; 20 par l'élévation des droits sur les fers, qui a été discutée dans les conférences de l'année dernière; cette élévation, comme nous l'avons fait observer, n'a pas encore été réalisée; néanmoins le comte Westmoreland a reçu la mission expresse d'informer le gouvernement prussien que le gouvernement anglais regardait cette mesure comme certaine.

Quant au premier point, nous avons été grandement surpris de la manière dont on revient sur cet objet, à l'égard duquel nous n'avons pas hésité un instant à donner avec une entière franchise au gouvernement britannique tous les rensoignemens qu'il désirait. Quelque éloigné que je sois d'imputer au comte Aberdeen l'intention de dénaturer les faits, je déplore bien vivement d'autre part que dans sa dépêche il n'ait pas mis plus de soin à détourner du gouvernement prussien le reproche si peu fondé de dissimulation ou de tromperie préméditée, reproche que ce gouvernement peut se rendre le témoignage de ne mériter en aucune manière. Lord Aberdeen dit dans sa dépêche que, déjà au commencement de l'année 1842, le gouvernement anglais avait reçu la nouvelle que l'union douanière se proposait, dans sa prochaine conférence générale, d'augmenter les droits sur les mousselines de laine; que, en réponse aux représentations faites à ce sujet par ce même gouvernement, le cabinet prussien avait fait ésperer

liche Handelsverhältnisse mit England erhalten werden, 1843 so würde es doch der Wahrheit widersprechen, wollten wir behaupten, die erwähnten Remonstrationen der brittischen Regierung hätten auf jenes vorläufige Verbleiben bei seinen bisherigen Eisenzöllen einen besondern Einfluss geübt. Die Regierungen des Zollvereins finden sich in ihrer Gemeinschaft sowohl als jedes einzelne Gouvernement, welches sein eigenes Zollsystem hat, verpflichtet bei ihren Tarifordnungen ihrer Ueberzeugung von dem Bedürfnisse die vorzüglichste Rücksicht einzuräumen, ohne sich desshalb für minder berechtigt zu achten einen daraus hergeleiteten Vorwurf der Feindseligkeit auf das bestimmteste zurückzuweisen. Einen solchen Vorwurf sucht die Depesche Lord Aberdeens hauptsächlich näher zu begründen: 1) durch Hinweis auf die von den Vereinsstaaten im Jahr 1842 beschlossene und am 1. Januar 1843 zur Ausführung gebrachte Veränderung in der Verzollung der Mousselines de Laine; 2) durch die im vorigen Jahre erörterte Erhöhung der Eisenzölle, welche zwar, wie schon bemerkt, noch nicht eingetreten ist, hinsichtlich deren aber Graf Westmoreland den ausdrücklichen Auftrag erhält, die diesseitige Regierung davon in Kenntniss zu setzen, dass man dieselbe brittischerseits noch bis auf die letzte Zeit als gewiss angenommen habe. Was den erstern Punkt betrifft, so musste uns in hohem Grade die Art befremden, wie man auf diesen Gegenstand zurückkommt, über welchen wir keinen Anstand genommen hatten, der brittischen Regierung mit voller Offenheit und ohne die mindeste Zögerung die gewünschte Auskunft zu ertheilen. So weit ich auch entfernt bin dem Grafen Aberdeen die Absicht einer Entstellung des Sachverhältnisses zuschreiben zu wollen, so tief muss ich es doch bedauern, dass in dessen Depesche nicht sorgfältiger vermieden wurde, den Anschein des Vorwurfs der Hinterhaltigkeit oder absichtlicher Täuschung auf die preussische Regierung fallen zu lassen, welche sich vollkommen bewusst ist dies in keiner Hinsicht zu verdienen. Es geschieht dies aber, indem augeführt wird, dass schon früh im Jahre 1842 der brittischen Regierung die Nachricht zugekommen sei, der Zollverein gehe damit um bei seiner nächsten Generalconferenz den Zoll auf die Mousselines de Laine zu erhöhen; dass, in Erwiederung auf die gerechten Vorstellungen

184 que cette nouvelle ne se confirmerait pas, mais qu'à l'approche de la conférence générale, les assurances étaient devenues moins positives, et qu'à la fin le gouvernement anglais avait appris que non seulement la mesure en question avait été adoptée, mais qu'elle l'avait été surtout à la sollicitation de la Prusse. Lord Aberdeen ne saurait disconvenir que les personnes qui ne sont pas au courant de cette affaire, ne soient portées à croire que le gouvernement prussien a tû la vérité, qu'il a agi longtems de la sorte vis-à-vis du gouvernement anglais, et que ce dernier n'a été désabusé que vers la fin d'octobre, lors de la publication des changemens de tarifs qui ont été résolus dans la conférence générale close le 26 septembre 1842. Pour notre tranquillité, le public anglais a pu connaître la vérité par les copies, et extracts of dispatches from Her Majesty's Ministers abroad having reference to the recent modifications in the tarif of the German Custom's Union, présentés à la chambre des communes au mois de mars de l'année dernière. Sans vouloir garantir la stricte exactitude de tout ce qui y est dit sur les explications que j'ai données oralement au comte Westmoreland, les dates qui s'y trouvent fournissent un moyen infaillible de rectifier tout malentendu. résulte des dites dépêches (No. 4) que M. Kuper, consul britannique à Francfort sur Mein, a informé lord Aberdeen, sous la date du 10 juin 1842, que dans la prochainc conférence générale de l'union douanière, la Prusse proposerait une augmentation de droits sur les mousselines de laine; que là-dessus le comte Westmoreland, dans la dépêche (No. 5) en date du 28 juin, a reçu l'ordre de demander au cabinet prussien si cette nouvelle était vraie; que ce ministre s'est acquitté de suite de sa mission (No. 8), et que moi, après avoir pris des informations à ce sujet auprès du ministre des finances, je lui ai donné, déjà le 6 juillet, franchement et sans réserve, tous les renseignemens désirables.

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Lord Aberdeen se rapellera également que vous n'a

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